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Une demeure âgée de plus de 3 siècles

Une demeure âgée de plus de 3 siècles

Mitoyenne avec le Parc de la Briantais et ce, depuis 1711, année de  sa construction, la Capitainerie Clos Morin était sans doute à l’origine une  demeure de campagne.

A cette époque ,l’édifice s’appelait La capitainerie du Tertre Richard et le parc de la Briantais ne comptait qu’une grande maison  à usage de résidence d’été, appartenant à un négociant Malouin: Henri Poitevin des Ormes. Il avait acquis la propriété en 1709 auprès d’un  chanoine de Saint-Malo, Charles Cheville (premier propriétaire connu depuis 1648).

En 1750,Michel Picot de Presménil (issu d’une famille devenue riche grâce au négoce) achète le domaine et entreprend, 10 ans plus tard, le projet de construction du château.

Il décède en 1788, et l’année suivante, le parc de La Briantais est saisi comme bien national.

En 1803, Jacques-Wulfren Ethéart r, achète le domaine lors d’une vente aux enchères. Puis, en 1811, Francois René Hervé Fontan dit «  le jeune »  , acquiert les propriétés du Tertre Richard et de la Briantais mais revend rapidement cette dernière.

En 1818, Charles Joseph Périer de Hauterive, officier d’infanterie, puis Capitaine de la garde nationale est probablement venu s’installer à Saint-Servan après la prise de la Réunion par les Anglais en 1810.

A partir de 1838,Jacques Sully-Brunet devient le nouveau propriétaire.

En 1858,Eugène Sully-Brunet, ancien sous préfet, membre de la légion d’honneur, hérite le domaine et construira l’actuel château en 1864.

Le domaine est racheté en 1888 par Charles Émile La Chambre, riche homme d’affaire malouin, député d’Ille et Vilaine depuis 1876  et sera ensuite transmis ensuite de génération en génération.

De 1907 à 1975, la propriété appartient à la famille La Chambre qui lègue la Briantais au diocèse.

En 1989, M. et Mme GUERIT achètent à l’évêché la propriété du Tertre Richard dite le Clos Morin.

En 1998, la ville de Saint-Malo achète la Briantais afin d’en faire un lieu de promenade et de culture. Le château abrite , dès lors, des expositions et autres événements.

Enfin, en 2017, La propriété est entièrement réaménagée en maison d’hôtes de charme et ouvre ses portes en Juin de la même année.

Pendant des centaines d’années la capitainerie Clos Morin a évolué tout en restant très fidèle à son agencement d’origine, le jardin de 4500 m² a notamment changé lors des évolutions du parc de la Briantais. À l’origine il occupait presque 6000 m²…

La Capitainerie du Clos Morin vous accueille dans un espace atypique et insoupçonné, aux portes de Saint Malo et idéalement situé pour vos visites.

Pour des informations  supplémentaires sur le parc de la Briantais, n’hésitez pas à visiter le site suivant :  http://briantais.free.fr/historique.htm

Le parc de la Briantais et le Clos Morin Tertre Richard au 18ème siècle

La composition du Domaine a évolué au fil du temps, mais à l’origine, le domaine était agencé de la façon suivante :

  • Une perspective orientée en direction de la Rance avec en point de mire la tour Solidor, formant un axe principal, recoupé par deux autres.
    • Le premier axe servait d’avenue d’arrivée
    • le second servant de séparation entre le jardin bas et une terrasse supérieure. C’est sur cette terrasse qu’apparaîtra au 19ème siècle le deuxième château.
  • En contrebas, vous retrouvez deux petits bâtiments en symétrie, d’élévation identique.
    • Le premier bâtiment à l’ouest (en ruine) servait de château, le second, à l’est, à proximité des murs d’enceinte, abritait les communs.

Un relevé de 1775, ainsi qu’un plan de 1799, font apparaître dans l’axe des jardins, une terrasse maçonnée d’une longueur de plus de cent mètres qui surplombe le glacis en pente vers le rivage.

À l’heure actuelle, il ne subsiste que l’extrémité nord encore appelée en 1835 « la Galère ».

Plus bas vous découvrirez une porte d’eau permettant à marée haute un accès direct en bateau.

Une chapelle édifiée en 1778 au sud-est, au milieu du labyrinthe, ainsi qu’un grand balcon de ferronnerie, finissent l’embellissement, au 18ème siècle, d’un jardin aux multiples vues sur mer, vanté par Chateaubriand dans ses mémoires d’outre-tombe.

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